Bienvenue. Je suis écrivain, plus précisément philosophe.
Quelques mots sur moi et sur ce que je peux et ne peux pas offrir au lecteur.
Tout d’abord, sur quoi est-ce que j’écris ? Je pense que l’on pourrait appeler cet ensemble de questions une philosophie de la culture.
Pour qui suis-je totalement inutile ? Les enfants ou les personnes qui sont convaincues de savoir tout ce qui est digne d’attention sur l’homme et l’humanité, ou qui pensent que ce savoir est insignifiant par rapport aux questions techniques. À part cela, ceux qui ont la nostalgie de l’époque entre 1918 et 1991, et bien sûr, les admirateurs des « saintes années quatre-vingt-dix ».
Pour qui est-ce que j’écris ? Pour ceux qui comprennent la langue littéraire russe, et non sous sa forme simplifiée et déformée telle qu’elle était cultivée sous le régime soviétique. Pour ceux qui préfèrent leurs propres pensées aux « idées » des autres, qu’il s’agisse du socialisme, du libéralisme ou de la « science » dans son inévitable mélange avec l’athéisme militant. Je ne peux cependant pas dire que le camp chrétien est mon camp. Le christianisme doit être étudié avec attention et impartialité en tant que valeur fondamentale de l’époque précédente, mais la vision religieuse du monde ne se limite pas au christianisme.
Je ne peux pas proposer une idéologie simple et toute faite, comme le font les enseignements marxistes et libéraux, mais seulement une vision du monde qui peut se développer avec l’évolution de mes intérêts et de mes horizons. Les qualités particulières de cette vision du monde comprennent le rejet des simplifications dans l’étude de l’homme et de tout ce qui est humain, la préférence pour la raison plutôt que pour la foi, et la compréhension du fait qu’en dehors de la religion, c’est-à-dire du contact avec l’origine divine cachée en nous, il n’y a pas de culture ni de vie.
Vous pouvez lire certains de mes livres en traduction française ici. La traduction est générée par ordinateur et donc imparfaite. Je m’excuse auprès du lecteur pour les éventuelles erreurs. Je les vois et j’essaie de les corriger, mais malheureusement pas aussi rapidement que je le voudrais.
Dernier point, mais non des moindres. Je n’approuve pas l’orthographe simplifiée imposée par les Soviets à la langue russe en 1918 pour des raisons purement politiques, et je ne crois pas qu’il soit nécessaire de la suivre dans des conditions de liberté au moins relative. Voir mon article Sur l’ancienne et la nouvelle orthographe (en russe) pour plus de détails.
Timofeï Chéroudilo
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